Piqûres malveillantes d’origine inconnue

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Depuis quelques mois, des personnes sont amenées à consulter les services d’urgences, les centres de dépistages (CeGIDD) ou les unités médico-judiciaires suite à de possibles piqûres d’origine inconnue en milieu festif ou autres. La Société Française de Lutte contre le Sida considère que le très faible risque de transmission du VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) ne justifie pas de la mise en place d’un traitement post-exposition du VIH dans cette situation de piqûre malveillante.

En cas de doute, sur une situation exceptionnelle, un avis spécialisé peut être pris selon les modalités habituelles des services d’urgences, et en cas d’impossibilité de disposer de cet avis rapidement, un traitement post-exposition au VIH peut être débuté dans l’attente d’une réévaluation par une unité spécialisée dans les 48-72 heures.